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ce blog se veut, pour l'instant en tout cas, comme un lieu d'expression en relation avec la licence métiers de l'édition option bibliothèque de Aix-en-Provence. Pour la suite... alea jacta est...

17 avril 2010

QR code, un surplus de travail? Pas si sûr...

L'utilisation des QR codes demande un travail de recherche sur lequel il faut s'interroger notamment sur une nouvelle organisation du travail permettant aux agents de trouver les ressources enrichissant les documents. En effet enrichir les documents physiques par du contenu numérique demande une recherche pertinente. En aucun cas l'action de la bibliothèque doit tomber dans la facilité en renvoyant automatiquement vers une ressource wikipédia, qui est déjà fortement utilisée par nombre de personnes. La bibliothèque doit offrir une extention à la fois pertinente et innovante.
Malgré le fait que chaque document sera augmenté d'une ou plusieurs ressources propres, il est possible de faire ressortir certaines constantes. Ainsi parmi les possibles ressources il faudra automatiquement rechercher le site internet de l'auteur, de l'artiste, ou du principal contributeur au document. Il sera aussi intéressant de consulter le site de l'éditeur afin de voir si il a constitué une revue de presse en ligne, ou d'autres informations. Dans l'idée de la participation des publics au fonctionnement de la bibliothèque il me semble impératif de rechercher des critiques de lecteurs sur des sites comme bibfly, babelio ou LibraryThink. Ces critiques devront être en français et avoir été vérifiée par l'agent lors de la création du lien, afin qu'elles ne contiennent pas de propos et de liens vers des sites internet enfreignant la loi.
Pour limiter la critique du temps passé à rechercher des informations pour enrichir les documents, il faut comprendre qu'une partie de l'information proposée sera une récupération du travail d'acquisition. En effet dans le cadre des acquisitions chaque agent réalise dans le plus pauvre des cas une recherche, et dans le plus riche une veille documentaire. Une partie des ressources ainsi découvertes peuvent être utilisées à l'enrichissement du document physique. Certes tous les acquéreurs ne passent pas par les voies numériques, certains se contentent de l'office, d'autres de ressources papiers. Ces personnes seront d'ailleurs celles-ci qui seront réticentes à l'utilisation des QR codes en bibliothèque (je généralise volontairement). Mais il y a des informations réutilisables.
Il faut aussi se poser des questions sur l'évolution du métier. Chacun doit-il aujourd'hui, et depuis quelque temps déjà, réaliser personnellement ses notices dans son coin, alors qu'il existe des moyens de mutualisation performant tel que MoCCaM. En effet la mutualisation du catalogage est un précieux gain de temps qui peut alors être utilisé à d'autres activités répondant aux nouvelles orientations de la bibliothèque, telle que la recherche documentaire pour enrichir les documents.
L'intégration des QR codes demande un nouveau travail de recherche, ou en tout cas une nouvelle organisation du traitement des document, mais nous venons de le voir cette organisation n'a rien d'impossible, la difficulté réside dans la motivation des équipes face aux changements. C'est pourquoi il me semble nécessaire de proposer ce travail à toute l'équipe, mais de ne rien rendre obligatoire.

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