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ce blog se veut, pour l'instant en tout cas, comme un lieu d'expression en relation avec la licence métiers de l'édition option bibliothèque de Aix-en-Provence. Pour la suite... alea jacta est...

27 avril 2010

Les codes barres 2D : un outil multi-support

Les codes barres 2 ne permettent pas d'enrichir seulement les documents, d'ailleurs ils ne servent pas seulement à enrichir. Ils peuvent aussi permettre de réaliser des listes de documents. Imaginons que les notices de l'OPAC soient complétées d'un QR code référent à leur titre, leur(s) auteur(s), et leur localisation dans la bibliothèque ; un usager réalisant une recherche sur l'OPAC pourra consulté plusieurs résultats, scannant et enregistrant ceux qui l'intéressent, pouvant ensuite aller les récupérer en rayons. Je ne crois pas que la technologie existe pour l'instant dans les lieux fermés, mais on peut même imaginer via la réalité augmentée et la caméra de son mobile que les documents sélectionnés soient indiqués tel que c'est le cas sur cette vidéo pour le métro parisien.

Autres possibilités, réutiliser les codes barres 2D des documents sur les listes des nouveautés papier proposées aux publics. Ou encore équiper les rayons de la bibliothèques, chaque code renvoyant vers l'historique des coup de cœur du rayon en question. Il ne faudrait alors pas oublier de retirer de cette liste les documents ayant été désherbés et pilonner. Il ne faut pas perdre de vue que les QR codes scanner peuvent être enregistrés dans la mémoire du mobile, en suivant cela il est possible de réaliser des codes barres renvoyant vers le flux RSS des événements de la bibliothèque qui peut être un agenda google s'il n'en existe pas.

Pour lancer ce nouveau service et continuer à créer des liens entre professionnels et publics, il est possible d'équiper le personnel de la bibliothèque de tee-shirt avec QR codes. D'une part cela éveillera la curiosité, d'autre part derrière chaque code barre 2D pourront se trouver différents éléments pouvant créer des liens, une liste de documents favoris, des informations personnelles (dans la limite de l'acceptation de chacun), une photo pour être repérable, un nom qui pourquoi pas serait un nom de scène (comme pour les auteurs de certain blogs)... Faute de budget on peut imaginer des badges plutôt que des tee-shirt.

Donc les QR codes sont des outils pouvant servir de nombreux objectifs. Afin qu'il deviennent visibles, il est intéressant de multiplier leur utilisation, même si dans le long terme toutes ne soient pas pérennes. La force des codes barres 2D est de lier physique et numérique, cela offre des possibilités limitées par la seule imagination.

18 avril 2010

Vous avez dit enrichir?

Il faut ensuite se poser la question de quels documents enrichir. Il serait parfait d'appliquer les QR codes à l'ensemble des documents, encore que cela ne serait peut être pas pertinent pour tous. Toujours est-il qu'imaginer tous les documents équipés tout de suite est inimaginable, il y a près de 700 000 documents à la bibliothèque francophone multimédia de Limoges, cela demanderait un travail immense avec des résultats inégaux selon les documents. Il faut réfléchir en termes de segment de collection et d'opportunités. Quels sont les rayons et les documents de la bibliothèque qui vont toucher le plus de public? Il faut penser nouvelles technologies, taux d'équipement des publics et intérêts probable.

Ainsi pour reprendre l'idée de Franck Malivert, équiper le fonds SF de la bibliothèque permet de toucher un public d'ados, grands ados et adultes qui est de plus par nature est plutôt porté sur les nouvelles technologies et que l'ont peut imaginé équipé de mobiles. Concernant le taux d'équipement, une étude de l’AFMM (association française du multimédia mobile) et de l’ipsos montre qu'en 2009, 91% des français de 15-50 ans (97% des 15-24 ans ) sont équipés de mobiles, 31% d'entre eux ont utilisé Internet via leur mobile ces 6 derniers mois, et 15,8% l'utilise au moins une fois par semaine. Le taux de mobinautes est en constante augmentation entre mars 2006 et mars 2009, passant de 18% à 31%. L'arrivée en force des smart-phones couplés de forfaits internet mobiles de plus en plus attractifs va renforcer cette augmentation.

Dans le cas de la bibliothèque francophone multimédia de Limoges, il est intéressant d'équiper le fonds musical du Limousin en renvoyant chacun de CD d'artiste recensés sur le site l'e-music box, vers sa page où des extraits pourront être écoutés. L'écoute d'extraits est une des ressources à privilégier, posant la question des droits. Concernant l'e-music box la législation est entièrement respectée, mais pour proposer des extraits d'autres artistes on peut se demander comment faire. Si quelqu’un a des pistes d’informations… De manière générale il est certainement plus possible d'équiper tous les CD que tous les livres d'une bibliothèque. Certes dans les deux cas il y a une grande nécessité à lier les documents physiques présents en bibliothèque à l'offre grandissante de numérique, mais il y un nombre inférieur de phonogrammes que de documents imprimés.

Les DVD sont aussi des documents intéressant à enrichir, là encore proposer des extraits semble une voie à privilégier. Pour cela il existe de nombreux sites ressources la difficulté étant de trouver la plus pertinente. Parmi les diverses possibilités le site VODkaster.com semble la plus intéressante, il s'agit d'un site communautaire, une plateforme vidéo, gratuite et collaborative, entièrement dédiée aux extraits de films, et cela dans le respect de la législation. De plus « Tous les textes (titre, contexte) rédigés par les utilisateurs sur cette page tombent sous la Licence Creative Commons Attribution/Share-Alike. Ces textes peuvent aussi être régis par la Licence de documentation libre GNU. Les personnes qui réutiliseront vos textes devront vous créditer au moins par un lien hypertexte ou l'URL de l'article auquel vous avez contribué. Vous acceptez ce que cette forme de crédit est suffisante pour tout type de média ». Il s'agit donc d'un site participatif qui correspond à l'intégration des publics dans l'offre de contenu de la bibliothèque.

Il est aussi nécessaire de se demander quels documents sont régulièrement empruntés. Dans cette recherche on peut distinguer les nouveautés qui à la fois par leur mise en avant et leur « actualité » sont fortement empruntés. Il semble donc intéressant d'équiper de QR codes les nouveautés, cela permettra de plus sur le long terme d'avoir équipé l'ensemble de la collection. Mais encore une fois on se retrouve confronté à une masse de documents. En effet la bibliothèque francophone multimédia de Limoges comptabilise près de 25 000 nouveautés par an, comment gérer autant de documents? Si les notices sont récupérées, ce travail semble possible puisque le temps non passé à saisir les données peut être rapporté aux QR codes. Dans le cas contraire, Il faudra sélectionner dans les nouveautés celles qui sont le plus à même d'être enrichies.

En termes d'opportunité on peut imaginer équiper tous les documents sélectionné pour une animation, les coups de cœur et plus généralement les documents mis en avant.

Je ne recense ici que les documents qui me paraissent le plus en capacité d'inciter l'intérêt des publics. Il est certain que pour les romans dits classiques ou encore les documentaires il y a des ressources intéressantes à proposer aux publics, notamment des conférences en ligne de l'auteur qui complèteraient l'ouvrage. Il est possible de trouver de l'information pertinente pour chaque document.

Ce billet sera complété par trois autres essayant de répondre à ses trois questions :

• Équiper autre chose que des documents?
• Comment mettre plusieurs liens alors que le QR code ne peut en contenir qu'un seul?
• Comment vérifier la pérennité des liens proposés?

à suivre

17 avril 2010

QR code, un surplus de travail? Pas si sûr...

L'utilisation des QR codes demande un travail de recherche sur lequel il faut s'interroger notamment sur une nouvelle organisation du travail permettant aux agents de trouver les ressources enrichissant les documents. En effet enrichir les documents physiques par du contenu numérique demande une recherche pertinente. En aucun cas l'action de la bibliothèque doit tomber dans la facilité en renvoyant automatiquement vers une ressource wikipédia, qui est déjà fortement utilisée par nombre de personnes. La bibliothèque doit offrir une extention à la fois pertinente et innovante.
Malgré le fait que chaque document sera augmenté d'une ou plusieurs ressources propres, il est possible de faire ressortir certaines constantes. Ainsi parmi les possibles ressources il faudra automatiquement rechercher le site internet de l'auteur, de l'artiste, ou du principal contributeur au document. Il sera aussi intéressant de consulter le site de l'éditeur afin de voir si il a constitué une revue de presse en ligne, ou d'autres informations. Dans l'idée de la participation des publics au fonctionnement de la bibliothèque il me semble impératif de rechercher des critiques de lecteurs sur des sites comme bibfly, babelio ou LibraryThink. Ces critiques devront être en français et avoir été vérifiée par l'agent lors de la création du lien, afin qu'elles ne contiennent pas de propos et de liens vers des sites internet enfreignant la loi.
Pour limiter la critique du temps passé à rechercher des informations pour enrichir les documents, il faut comprendre qu'une partie de l'information proposée sera une récupération du travail d'acquisition. En effet dans le cadre des acquisitions chaque agent réalise dans le plus pauvre des cas une recherche, et dans le plus riche une veille documentaire. Une partie des ressources ainsi découvertes peuvent être utilisées à l'enrichissement du document physique. Certes tous les acquéreurs ne passent pas par les voies numériques, certains se contentent de l'office, d'autres de ressources papiers. Ces personnes seront d'ailleurs celles-ci qui seront réticentes à l'utilisation des QR codes en bibliothèque (je généralise volontairement). Mais il y a des informations réutilisables.
Il faut aussi se poser des questions sur l'évolution du métier. Chacun doit-il aujourd'hui, et depuis quelque temps déjà, réaliser personnellement ses notices dans son coin, alors qu'il existe des moyens de mutualisation performant tel que MoCCaM. En effet la mutualisation du catalogage est un précieux gain de temps qui peut alors être utilisé à d'autres activités répondant aux nouvelles orientations de la bibliothèque, telle que la recherche documentaire pour enrichir les documents.
L'intégration des QR codes demande un nouveau travail de recherche, ou en tout cas une nouvelle organisation du traitement des document, mais nous venons de le voir cette organisation n'a rien d'impossible, la difficulté réside dans la motivation des équipes face aux changements. C'est pourquoi il me semble nécessaire de proposer ce travail à toute l'équipe, mais de ne rien rendre obligatoire.

7 avril 2010

Vive la crise du disque ! Emmanuel Torregano

Avec un retard presque conséquent voici ma participation à masse critique...





Critiques et infos sur Babelio.com


Ce livre propose une très bonne première vision de la crise que traverse le CD et l'industrie de la musique en général. A travers les regards de Stephan Bourdoiseau (Wagram), Thierry Chassagne (Warner music France), Bernard Miyet (Sacem), Pascal Nègre (Universal music France), et Patrick Zelnik, l'auteur nous dresse l'histoire d'une mutation.
Son plan est bien construit, de l'histoire de la montée de la musique en ligne il passe aux difficultés de cette nouvelle façon de commercer qui finalement ne peut passer que par la diversification. Ensuite il entame la loi "Création et Internet", mais sans prendre réellement parti. La fin de l'ouvrage traite de l'avenir du marché de la musique conclusion avant la conclusion.
Il s'agit d'un très bon travail qui permet de comprendre les bases et un peu plus de cette crise et du nouveau modèle qui se construit en suivant les avancées technologiques qui, avec le numérique, ne semblent pas décroitre.
A la recherche d'un modèle, la musique trouve ici les pistes imaginées par les premiers intéressés.

pour compléter vous pouvez voir ce blog : http://blog.sawnd.com/2010/04/3-scenarii-pour-le-futur-de-la-musique.html




27 mars 2010

Olivier Donnat dans la Rue des entrepreneurs

 Ce matin Olivier Donnat est l'invité de Rue des entrepreneurs, vous avez surement compris de quoi il allait parler?! Et oui c'est bien des PCF (pratiques culturelles des français) face à la montée du numérique dont il va traiter. Vous pouvez podcaster cette émission ici.

9 mars 2010

Réalité augmentée



Le retour du papier lié au numérique
essayer pour voir :
  • Imprimer ce fichier pdf sur feuille blanche format A4
  • Se rendre à cette adresse : ici (il faut autoriser la webcam)
  • Placer le marqueur (le symbole) devant votre webcam…
(ce lien a été récupéré sur http://www.augmented-reality.fr/)

8 mars 2010

"La bibliothèque dans ton mobile" ou l'Internet de demain

Je me permets de reprendre l'article paru sur le blog vagabondage, en tout cas de vous orientez vers lui, il explique assez bien la montée en puissance des mobiles dans les usages courants. Il y a de grandes chances que d'ici quelques années (5, peut être moins) le téléphone portable soit devenu la principale source d'accès à Internet.
C'est à la bibliothèque de suivre de près cette pratique pour offrir un service de pointe à ses publics, notamment à travers les codes barres 2D, et la réalité augmentée, sur lesquels j'aurai l'occasion de revenir

3 mars 2010

Limoges Library

Ca y est c'est parti, nous attendions ce moment depuis le mois de septembre, enfin un peu de pratique! Le stage commence.
Me voici dans l'annexe de Beaubreuil du réseau de bibliothèques de Limoges ; cette jolie bibliothèque de 1170 m², propose à ces fréquentants un accès à la plupart des supports existants. Plus que ça mon projet est de réfléchir à l'intégration des codes barre 2D dans le fonctionnement de la bibliothèque. Quelle drôle d'idée! A quoi bon?! Tout d'abord le code barre 2D offre la possibilité d'intégrer de l'information annexe accessible depuis son mobile et Internet. Par exemple coupler un roman à la biographie de son auteur, cela visible sur le document et sur le catalogue. La principale limite actuelle est l'équipement des fréquentants en matériel capable de lire ces codes barres nouvelle génération qui est accentuée par le prix d'un accès à Internet via le mobile. Mais cela est à relativiser puisqu'en 2009, 91% des français de 15 à 50 ans étaient équipés d'un téléphone portable, et si seulement 31% (des 91%) ont utilisé Internet via leur mobile ces 6 derniers mois, il ne faut pas oublier que le pourcentage d'inscrits en bibliothèque en France n'est que de 17% (et quelques).
Il y a certainement un intérêt à tirer de cette nouvelle utilisation de la technologie mobile. Technologie voisine et avec encore plus de possibilités la réalité augmentée et ses possibles applications!




ça donne des idées!

23 février 2010

Liste de netvibes d'apprentis bibliothécaires

Une petite mais non moins intéressante liste de netvibes permettant de suivre l'actualité du monde la bibliothèque, notamment quelques questions d'actualité.

Musique et bibliothèques    sans oublier
Patrimoines et bibliothèques    sans oublier
Auto-formation et bibliothèques    sans oublier
Handicap et bibliothèque    sans oublier
Intercommunalité et bibliothèques    sans oublier

Tenez-vous au courant le monde change tout  le temps

Intercommunalité et bibliothèques

Voici la concrétisation du projet tutoret qui nous a fait réfléchir quelques heures  cette année. Il traite des bibliothèques et de l'intercommunalité en 2010, quatre ans avant que toutes les communes françaises aient l'obligations d'appartenir à une EPCI.

14 février 2010

Vive la Crise du disque! Emmanuel Torregano

Dans le cadre de masse critique 7 de Babelio, vous aurez bientôt accès à une critique du livre Vive la crise du disque! d'Emmanuel Torregano. Elle sera disponible dans la première quinzaine de mars.

26 janvier 2010

la culture institutionnelle autour d'un blog

Ce blog qui se veut "une communauté ouverte dédiée aux acteurs des politiques et des économies créatives et culturelles dans le but de mettre en commun nos veilles d’information, nos expériences et nos expertises pour promouvoir la valeur ajoutée de l’ingénierie culturelle dans les projets, les politiques et les stratégies de l’économie publique – privée." propose de nombreux articles d'actualité sur une grande partie des enjeux culturels. 
De la place de la culture en Europe, aux volontés culturelles de la Corée, les thèmes traités sont vastes. Son fonctionnement est basé sur une collaboration internationale en passant par le réseau social Linkedin.
Pourtant attention il existe plusieurs points de vue sur ce blog, certains très très très critiquables, ce blog peut être intéressant au niveau informatif mais doit être prit avec des pincettes au niveau des thèses argumentés.

21 janvier 2010

Masse Critique septième édition

Masse critique c'est parti! Babelio lance la septième édition de son projet de critique de livre. Le système est simple il suffit d'avoir un blog et une bibliothèque numérique sur Babelio, ensuite choisissez dans la liste proposée un titre dont vous seriez près à faire une critique, Babelio vous l'envoi il vous reste un mois pour publier cette critique sur votre blog et sur votre bibliothèque numérique. 
Plusieurs bibliothèques publiques utilisent déjà les critiques et les résumés de Babelio pour enrichir leur catalogue, cela est possible grâce à la Babelthèque (cet outil semble payant et le prix varie entre 1500€ et 4500€ par an).
Dépêchez-vous il ne restera bientôt plus de livre à critiquer!